Suite aux courriers – restés sans réponse – adressés en juillet à la Préfecture par LNE puis VNE afin de questionner l’Etat sur les pollutions aux PFAS dans l’eau des Vosges mesurées par la DREAL, les médias s’emparent du sujet.
Retrouvez ICI le reportage de Vosges matin, et ICI celui diffusé sur Vosges TV, concernant l’énorme pollution à Arrentès-les-Corcieux.
« En Déodatie, des entreprises rejettent des PFAS de façon non négligeable, on a les chiffres en concentration par litre et en flux massique et ces PFAS retrouvés dans l’eau potable sont de même nature que ceux rejetés par ces entreprises qui épandent de la boue »
Voir aussi l’article de Ici Lorraine.
On apprend ce jour au journal régional l’interdiction par la Préfecture de boire l’eau dans cette commune.
Nous continuons à nous interroger sur la lenteur de la réponse de l’Etat. Quand la population aurait-elle été informée sans l’insistance des associations du Collectif Eau 88 ? Après l’affaire Nestlé, où il a été démontré que l’Etat avait connaissance des pratiques illégales depuis plusieurs années, on peut craindre le pire.
Pour rappel, on sait aujourd’hui, par la multiplication des études sur le sujet depuis plusieurs décennies, que la présence de PFAS est notamment corrélée à certains cancers et à des problèmes immunitaires.
Autre rappel : la réglementation européenne qui entrera en vigueur en 2026 ne contraint qu’à la recherche de 20 PFAS, alors qu’il en existe près de 4000. Le TFA, particulièrement inquiétant, n’en fait pas partie.